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Photo du rédacteurAurélia Cordeiro

Le consentement au mariage, une affaire personnelle

Un homme de nationalité française se marie au Maroc, en 2010, avec une femme de nationalité marocaine. À la suite du décès de l’époux, ses sœurs saisissent les juridictions françaises d’une demande d’annulation du mariage de leur frère. Elles invoquent l’absence de consentement de l’épouse au mariage.


La Cour de cassation rappelle ici que les conditions de fond du mariage entre deux personnes, l’une de nationalité française, l’autre de nationalité marocaine, sont régies par la loi nationale de chacune, et qu'il incombe au juge français de mettre en œuvre, pour les droits indisponibles, la règle de conflit de lois et de rechercher le droit désigné par cette règle.


Cass. 1re civ., 30 sept. 2020, n° 19-16383, Consorts G. c/ Mme G. et proc. gén. CA Reims, F–D (cassation CA Reims, 1re ch. civ., sect. 2, 25 janv. 2019), Mme Batut, prés. ; SARL Cabinet Briard, SCP Ghestin, av.


Id : GPL394h6

Réf : Gaz. Pal. 5 janv. 2021, n° 394h6, p. 63

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